mardi 4 avril 2017

Se faire recruter grâce aux réseaux sociaux, conseils et témoignages

embauche linkedin viadeo


Les réseaux sociaux jouent de plus en plus un rôle prépondérant dans le processus de recrutement. Aussi invraisemblable que cela puisse paraître, 92% des recruteurs utilisent d’une manière ou d’une autre les réseaux sociaux pour mieux cerner les profils des candidats, même si ces derniers ne fournissent pas les liens de leurs comptes.
Voici donc quelques conseils pour vous aider à construire une image numérique forte ainsi que le témoignage de ceux qui ont su en tirer profit.



Conseils

 

Pour les recruteurs, il existe deux types de candidats : les candidats actifs, qui cherchent ostensiblement un emploi par tous les canaux dont ils disposent (les sites d’offres d’emploi ou job boards, les réseaux sociaux, sites d’entreprises…), et les candidats dits passifs, qui eux ne sont pas en quête d’un emploi mais restent toutefois en veille, ouverts à toute éventuelle offre intéressante.
Dans les deux cas de figure, il est fortement recommandé d’avoir une signature numérique soignée et à jour, qui attirera et séduira les prospecteurs de nouveaux talents.

Dans le domaine de l’emploi, quand on parle de réseaux sociaux professionnels, les premiers qui nous viennent à l’esprit, à juste titre, sont Linkedin et Viadeo (récemment racheté par le groupe Figaro). Alors, lequel choisir?

Ne vous gênez pas pour utiliser les deux en même temps, quitte à avoir le même profil sur chaque plateforme, vous bénéficierez d’une double visibilité avec deux réseaux de contacts différents.

Une fois vos comptes créés, la prochaine étape consiste à les valoriser. Pour ce faire :
  • Alimentez vos comptes régulièrement avec du contenu attractif et pertinent. Un compte Linkedin à jour reçoit x12 fois plus de visites.
  • Mettez en avant vos formations, compétences et expériences en utilisant les mots clés appropriés et en soignant votre orthographe et votre écriture.
  • Utilisez une photo professionnelle en respectant quelques règles de bon sens (x7 plus de visites)  : souriez mais ne riez pas, gardez votre regard dégagé (pas de lunettes de soleil ou de mèches qui cachent vos yeux), privilégiez un plan américain (bassin, taille, poitrine, visage), optez pour un arrière-plan sobre sans fantaisies (gardez les selfies à Copa Cabana pour Facebook).
  • N’hésitez pas de demander à vos employeurs, clients ou collègues de vous recommander.
  • Rejoignez les groupes professionnels dans votre secteur d’activité, interagissez avec ses membres, consultez leurs profils, soyez curieux et montrez l’intérêt que vous portez à votre domaine en suivant le fil d’actualité, voire en écrivant quelques articles (blog, Linkedin Pulse).
Pour les jeunes diplômés et autres nouveaux arrivant sur le marché du travail qui n’ont pas encore d’expérience à faire valoir, il existe des réseaux sociaux adaptés, tels que Wizbii et Yupeek, où ils pourront étrenner leurs profils professionnels.

Quid de Facebook, Twitter, Tumblr…?



Les réseaux sociaux non-professionnels tel que Facebook ou Twitter ont un impact restreint, et servent plutôt à compléter votre profil en y ajoutant une touche plus personnelle et informelle. Mais c’est aussi un outil à double tranchant, car mal utilisé, il peut nuire à votre image et porter préjudice à votre e-réputation.

Il est plus facile de détruire que de construire, et il suffit parfois d’un rien pour réduire à néant des mois de travail. Croire que votre empreinte digitale dans les réseaux sociaux non-professionnels n’a aucune influence sur votre recrutement, c’est méconnaitre le zèle de certains recruteurs, qui n’hésiteront pas à aller éplucher toutes les informations qu’ils peuvent glaner sur vous, même celles considérées d’ordre privé.

C’est pourquoi il est fortement déconseillé de laisser trainer des publications aux relents subversifs, scabreux ou incongrus sur vos pages, au risque de saborder toute chance d’embauche. Sans pour autant tomber dans l’autocensure primaire (après tout chacun a le droit d’exprimer ses opinions), il vous revient de jauger ce qui peut être rendu public et maîtriser le contenu de vos pages : si vous critiquez par exemple votre ancien employeur de manière acerbe sur votre compte Facebook, le nouveau y réfléchira à deux fois avant de vous accorder un entretien.

Il faut également qu’il y ait une certaine cohérence entre vos différents comptes, sous peine d’altérer votre crédibilité. Les idées que vous véhiculez sur Facebook ou Twitter doivent correspondre à l’image que vous projetez sur Viadeo et Linkedin, et vice versa.

Témoignages (non modifiés)


Domino’s follower

Je m’appelle Yassine, j’ai 27 ans. Je suis un inconditionnel de Domino’s pizza, et je suis donc abonné à leur compte twitter et Facebook pour suivre leurs différentes promos et en profiter. Un jour ils ont posté une annonce sur Twitter comme quoi ils cherchaient à recruter un assistant manager. Étant sans emploi à ce moment-là, j’ai vite postulé sans trop y croire à vrai dire. Une semaine après, on m’appelle pour une entrevue. Une fois sur place, ils ont noté que je participais souvent (pour ne pas dire tout le temps à leurs jeux sur Facebook, où il faut pronostiquer des scores de matchs pour gagner une pizza gratuite). Je ne sais pas si ça a joué en ma faveur, mais j’ai pu décrocher le poste et paradoxalement, maintenant que j’y suis, je mange moins de pizza Dominos qu’avant :)

Cas extrême

Je m’appelle Julien, j’ai 19 ans, je vis à Québec et je suis présentement à ma dernière année de Cegep. J’ai pour passion la programmation et la création d’applications Androïd. Les seuls contacts que j’ai sur Linkedin sont mon frère et mon cousin, j’ai un profil que je considère minimaliste avec en tout et pour tout mon portfolio, pourtant, j’ai reçu des propositions dont 2 sérieuses d’embauche. J’ai passé 2 entretiens, 1 à Montréal l’autre à Laval, mais j’ai posé comme condition de terminer mon Cegep d’abord. Je dois commencer cet été et je ne sais toujours pas si c’était un coup de chance ou comme on me l’A dit, il y’a un manque de programmeurs sur le marché et ils arrivent pas à en trouver.

Abnégation

Bonjour, je m’appelle Céline, j’ai 35 ans et je suis maman de 2 petits anges de 3 et 6 ans. J’ai un master en marketing et mon dernier emploi était celui d’analyste marketing. Poste que j’ai du quitter pour me consacrer à ma petite famille avec l’arrivée de mon 2ème enfant. Après un congé maternité qui a duré …3ans (quand même!), j’ai décidé de reprendre le travail. Manque de chance, la crise est passée par là, et trouver un emploi qui me convenait (surtout dans ma région, Toulouse) devenait presque mission impossible. Même en freelance, j’ai réussi à avoir quelques petites ‘bricoles’ mais rien de concluant. N’étant pas du genre à baisser les bras, j’ai alors décidé de consacrer mon temps libre à me construire une solide ‘’identité digitale’’. J’ai créé un blog où je postais des billets sur le marketing. J’ai consolidé mes réseaux sociaux, renoué avec mes anciens contacts, tout cela en continuant bien évidemment à rechercher un emploi par voie classique. Mon salut est finalement venu de Linkedin. Le directeur RH de ma future compagnie a apprecié un de mes articles sur mon compte Linkedin grâce à un contact en commun (merci Romain), il m’a donc contacté pour une entrevue, et j'ai fini par être recrutée comme responsable marketing stratégique. Personnellement, je n’ai jamais douté ni cédé au désespoir. J’avais la volonté et la détermination de trouver un emploi d’une façon ou d’une autre. J’ai utilisé les outils qui s’offraient à moi, en y mettant toute mon énergie et cela a fini par payer. (ps : J'étais abonnée à Linkedin gratuit de base, je n’ai souscrit à aucun compte payant).





Et vous?

Avez-vous décroché un emploi en parti ou totalement grâce aux réseaux sociaux? Faites-nous part de votre expérience, nous nous ferons un plaisir de les publier. (Prénom, âge, lieu, type d'emploi).


Auteur : Helen C. (Edictalis)

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